Mot du Directeur Général

Mot du directeur Général

En République du Congo, l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) créée par décret n°78-288 du 14 avril 1978 et réorganisée par décret n°2012-328 du 12 avril 2012, est l’autorité chargée de l’exécution de la politique de l’État congolais en matière d’aviation civile et de la météorologie et de la mise en œuvre des normes et recommandations internationales édictées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Pour atteindre l’objectif relatif à l’émergence du Congo d’ici à l’an 2025, le Congo a mis en place un Plan National des Transports dans lequel  le transport aérien occupe une place de choix avec la politique de modernisation des infrastructures aéroportuaires.

Cette politique  vise prioritairement la construction des nouvelles infrastructures aéroportuaires, ceci dans le cadre du projet de société « le Chemin d’Avenir »  de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République.

Le secteur de l’aviation civile étant considéré comme l’un des facteurs clés de développement économique d’un pays et créateur d’emplois, constitue l’un des maillons importants dans la chaine des transports.

Aussi, au regard de son impact économique et social, l’aviation contribue à la réalisation d’un grand nombre d’objectifs du millénaire, relatifs au développement des activités susceptibles de réduire la pauvreté et préserver l’environnement.

Comme pour tous les pays membres de l’OACI, le système de l’aviation civile du Congo a subi successivement des audits de sécurité et de sûreté réalisés par cette institution en 2001, 2006, 2008 et 2012, audits ayant révélé les carences et les manquements dudit système dont les Problèmes graves de sécurité et de sûreté (PGS et PGSu).

L’ANAC, pour pallier ces carences et manquements, s’est dotée des moyens matériels, financiers et humains dans l’optique bien fondée de fournir une aviation civile sûre et ordonnée au plan national et international.

Sur la base des observations desdits audits, des Plans d’actions correctrices (PAC) ont été soumis à l’OACI et approuvés. La mise en œuvre rigoureuse de ces PACs, notamment la résolution du Problème Grave de Sécurité (PGS) a permis la sortie du Congo du site sécurisé de l’OACI en octobre 2013.

Cependant, des efforts sont fournis par les services techniques de l’ANAC pour la résolution du Problème Grave de Sûreté (PGSu).

Pour assurer pleinement ses missions de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile, l’ANAC a procédé à la mise en place des Règlements Aéronautiques du Congo (RACs), des procédures et brochures diverses aux fins de faciliter le travail des personnels techniques, notamment celui des inspecteurs.

La réorganisation de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), objet du décret susvisé a abouti à l’adoption, par le Comité de Direction, d’un nouvel organigramme dans lequel un accent particulier a été mis sur la séparation des activités de régulation et d’exploitation.

C’est pour cette raison que la gestion des Aéroports internationaux du Congo (Brazzaville, Pointe-Noire et Ollombo) a été concédée par le Gouvernement en décembre 2009 à la Société des Aéroports du Congo (AERCO).

Par ailleurs, pour appliquer effectivement les Normes et Pratiques Recommandées (SARPs)  de l’OACI, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile  s’est ouverte à la coopération internationale  en travaillant en synergie avec les organismes sous régionaux, régionaux et internationaux ci-après :

  • la Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC) ;
  • l’Agence de supervision de la sécurité aérienne en Afrique Centrale (ASSA-AC) ; et
  • l’OACI à travers la direction de la coopération technique (TCB), pour ne citer que ceux-là.

Serge Florent DZOTA,

Directeur Général de l’ANAC

2 réflexions au sujet de “Mot du Directeur Général”

  1. Toutes mes vives félicitations pour cette initiative qui vient renforcer davantage l’image positive que nous nous faisons du secteur et sa lisibilité.
    Bon vent à l’ANAC, son Directeur Général et son équipe.

  2. Le 22/07/2019

    Bonjour,

    3 inspecteurs sont venus 2 jours en formation « Aircraft Maintenance Programme » chez Quality Control Management à Bern, Sw. en 2018.
    Les 3 inspecteurs n’ont pas réglé leur leur formation. En conséquence, nous ne pouvons pas procéder à l’envoi des certificats qui attestent de leur maintien de compétences dans l’exercice de leurs fonctions respectives.

    En toute transparence, notre société souhaite faire remonter cette information à la Direction Générale de l’ANAC sans prendre de mesures juridiques à l’égard de l’ANAC dans l’espoir que cette affaire sera considérée et résolue rapidement.

    Meilleures Salutations
    Loïc Nicolas

Répondre à Claude MOUNTHAULT Annuler la réponse