Le Comité National de Sûreté de l’Aviation Civile adopte son budget 2014 à 1.863.850.000 F CFA.

Le Comité National de Sûreté de l’Aviation Civile adopte son budget 2014 à 1.863.850.000 F CFA.

Le Comité National de Sûreté de l’Aviation Civile (CNSAC) a tenu ce 1er août 2014 à Brazzaville, sa session ordinaire, sous la conduite de son président, le Ministre d’Etat, Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande, M. Rodolphe ADADA. Au cours de cette session, les administrateurs du CNSAC ont adopté le budget exercice 2014 arrêté en dépenses à la somme d’un milliard huit cent soixante-trois millions huit cent cinquante mille (1.863.850.000) francs CFA et en recettes à la somme de sept cent seize millions cinq cent mille (716.500.000) francs CFA.

Le budget 2014 du Comité national de sûreté de l’aviation civile adopté par les administrateurs est déficitaire d’un milliard cent quarante-neuf millions trois cent cinquante mille (1.149.350.000) francs CFA. Ce déficit se traduit par l’inadéquation entre les recettes, trop faibles et d’importantes dépenses liées à la formation du personnel de sûreté, maintenance et entretien des équipements modernes de sûreté, de plus en plus nombreux au regard des infrastructures aéroportuaires en modernisation.

Au titre de l’exercice 2014, les dépenses de fonctionnement s’élèvent à neuf cent cinquante-trois millions sept cent mille (953.700.000) francs CFA. La hausse substantielle de ces dépenses de fonctionnement par rapport au budget 2012 s’explique par l’entretien régulier des équipements des aéroports de Brazzaville, Pointe-Noire et Ollombo et ceux nouvellement acquis pour les autres aéroports qui nécessitent des dépenses d’entretien, de maintenance et une assistance technique conséquente.

Les dépenses d’investissement quant à elles, sont arrêtées à la somme de neuf cent douze millions cent cinquante mille (912.150.000) francs CFA. Elles sont consacrées à l’acquisition des matériels de transport, des machines et autres matériels d’équipement, mobilier et matériel de bureau, mobilier et matériel d’habitation, etc..

En vue de combler le gap de ce budget déficitaire, les membres du CNSAC ont exploré plusieurs pistes, entre autres, la création de deux nouvelles redevances, notamment la redevance sûreté exploitant d’aérodrome et la redevance sûreté exploitant d’aéronef.

C’est une recommandation du CNSAC 2012 qui est actuellement en cours d’exécution.

L’autre piste exploitée par les membres du CNSAC est celle de la revalorisation de la taxe sûreté. Pour continuer à garantir une sûreté efficace et efficiente sur l’ensemble des plateformes aéroportuaires du Congo, le Groupe d’experts de la sûreté de l’aviation civile (GESAC) avait à cet effet recommandé la revalorisation de la taxe sûreté comme suit : vols nationaux 1000F CFA ; vols communautaires CEMAC, 5000F CFA et les vols internationaux, 10.000F CFA.

La session ordinaire du CNSAC a aussi permis à ses membres d’adopter les principaux programmes nationaux de sûreté. Il s’agit notamment du programme national de sûreté de l’aviation civile (PNSAC) ; le programme national de formation en sûreté de l’aviation civile (PNFSAC)  et du programme national de contrôle de la qualité de la sûreté de l’aviation civile (PNCQSAC) qui ont été amendés pour tenir compte des recommandations issues de l’audit de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) réalisé à Brazzaville du 09 au 16 février 2012.

Un programme d’actions 2014 axé principalement sur la poursuite des formations au profit du personnel de sûreté, équipement et maintenance des équipements de sûreté, déroulement des activités de contrôle qualité, a également été adopté par les membres du CNSAC. L’exécution de ce programme devrait permettre l’amélioration substantielle du système global de sûreté sur les plates-formes aéroportuaires du Congo.

Saisissant cette opportunité, le Ministre d’Etat, ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande a attiré l’attention des membres du CNSAC sur le fait qu’à compter de janvier 2015, un nouveau cycle d’audits de sûreté de l’OACI débutera et dont l’accent sera mis entre autres, sur la capacité de supervision de l’Etat congolais.

De même, le Ministre Rodolphe ADADA a insisté sur la nécessité pour chacun et pour tous de changer des comportements. Les aéroports fonctionnent en respectant les normes internationales de sécurité et de sûreté. Par conséquent, tout usager de ces plates-formes doit être astreint à l’observation des mesures édictées par l’OACI en vue de rendre nos aéroports sûrs.