Les livraisons par drone, les inspections par drone et même les taxis volants autonomes feront bientôt partie de la réalité de bon nombre d’entre nous. Pour assurer la sécurité et l’efficience de ces services, l’OACI a amorcé les travaux de consultation nécessaires à l’établissement d’orientations en matière de gestion du trafic à basse altitude des systèmes d’aéronef non habité (UAS) évoluant dans l’espace aérien national.
Consciente qu’une approche mondiale concertée aidera grandement les entreprises et autres interlocuteurs concernés à lancer leurs services d’UAS avec des niveaux adéquats de confiance dans leur investissement et de sécurité opérationnelle, l’OACI organise aujourd’hui son second Symposium DRONE ENABLE, qui se tiendra les 13 et 14 septembre à Chengdu (Chine). L’objectif ? Étudier de nouvelles solutions avec des experts et des innovateurs de l’industrie, du milieu universitaire et d’autres secteurs afin de contribuer à la coordination mondiale du développement des activités des UAS et d’intégrer en toute sécurité les systèmes de gestion du trafic des UAS et les systèmes de gestion du trafic aérien traditionnel.
Dans l’optique du rendez-vous de Chengdu, l’OACI a aussi diffusé une seconde demande d’information (RFI) afin d’étoffer les éléments indicatifs qui ont été élaborés après la première édition de DRONE ENABLE en 2017. Les parties intéressées peuvent répondre à la demande d’information 2018 de l’OACI par l’intermédiaire du site web sur les systèmes d’aéronef non habité de l’institution spécialisée en aviation de l’ONU, à l’adresse : www.icao.int/safety/ua.
« Nombre de nouvelles propositions et innovations voient le jour quotidiennement dans le domaine des aéronefs non habités et de leurs vols à basse altitude », a fait remarquer le Président du Conseil de l’OACI, Olumuyiwa Benard Aliu. « L’OACI est le médiateur naturel qui réunira les meilleurs et les plus brillants éléments du gouvernement et de l’industrie pour définir la façon dont ces aéronefs peuvent être intégrés en toute sécurité dans l’espace aérien moderne, et d’une manière qui tire le meilleur parti de leurs retombées à l’échelle mondiale pour toute la gamme des exploitants du secteur public et du secteur privé ».
En octobre 2016, pendant la 39e Assemblée de l’OACI, les gouvernements du monde ont demandé que l’Organisation élabore un cadre de réglementation pratique pour les vols d’UAS dans l’espace aérien national, en plus des normes qu’elle élaborait déjà pour les vols internationaux.
« Divers États et groupes régionaux travaillent à élaborer un outil de gestion de l’espace aérien où volent les UAS à plus basse altitude, et les travaux de l’OACI dans le cadre de ce processus de demande d’information aideront à définir des solutions harmonisées qui privilégient la sécurité, la sûreté, la durabilité et qui, surtout, sont alignées mondialement », a noté la Secrétaire générale de l’OACI, Mme Fang Liu.
« Notre principal objectif à l’OACI est de mieux définir les enjeux en cause, qu’ils soient techniques, opérationnels ou juridiques, et d’assurer également que la sécurité reste au tout premier rang de nos priorités. » (OACI)