A l’aéroport de Paris-Orly, ce sont les agents de piste et les bagagistes qui sont appelés à faire grève les 22 décembre et 5 janvier, le syndicat USPDA-CGT s’opposant au changement de convention collective. L’aéroport de Barcelone fait face de son côté à quatre jours de perturbations, suite à l’appel à la grève à partir du 21 décembre de tous les employés du groupe IAG basé à El Prat (Iberia, Vueling et British Airways principalement).
A l’appel du syndicat USPDA-CGT, les bagagistes et agents de piste de l’aéroport de Paris-Orly seront en grève durant deux jours pendant les vacances de fin d’année, le vendredi 22 décembre 2017 et le vendredi 5 janvier 2018, chaque jour de 11h00 à 13h00 et de 17h00 à 19h00. Dans son communiqué, la fédération nationale des ports et docks CGT explique le mouvement par son « combat pour conserver nos garanties sociales collectives 20% supérieures à celles de la Convention collective nationale TAPS (transport aérien) », sur laquelle les bagagistes et agents de pistes doivent passer. « Ça va créer de gros retards », pronostique dans Le Parisien un délégué CGT, tandis qu’un agent de piste estime que le changement de convention collective entrainera « la perte de tous nos acquis, et d’environ 400 euros par mois ».
L’impact sur les passagers devrait être nettement plus important à l’aéroport de Barcelone-El Prat entre le 21 et le 24 décembre, où quelques 2000 hôtesses de l’air, stewards et employés au sol du groupe IAG ont appelé à la grève chaque jour pendant quatre heures. L’Union Générale des Trabajadores (UGT) ayant appelé au mouvement n’a pas encore précisé à quelle heure sera menée la grève, mais leur revendication est claire : protester contre le sous-effectif d’IAG et la dégradation des conditions de travail dans le deuxième aéroport espagnol, où le développement du groupe composé de British Airways, Iberia, Aer Lingus et les low cost Vueling et Level s’est fait sans embauche. (Air Journal, photo : ADP)