Des experts du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Nigéria et du Cap-Vert ont évalué les faiblesses de leurs systèmes d’aviation civile en vue de la prévention des menaces terroristes.
La rencontre a eu lieu les 25 et 26 avril à Lomé dans le cadre du projet européen Sûreté de l’aviation civile en Afrique et dans la péninsule arabique (CASE), qui vise à améliorer la sûreté de l’aviation par le renforcement des capacités.
L’Ambassadeur de l’UE au Togo, Nicolas Berlanga Martinez, a pris part à la cérémonie de lancement, en présence du Directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile du Togo, le Colonel Latta Dokisime Gnama, et du Coordonnateur pour les activités de sûreté de l’UEMOA, M. Bah-Traoré.
Les travaux ont été animés par les experts européens qui ont tout d’abord abordé les questions d’analyse et de gestion du risque ainsi que leur application à la sûreté de l’aviation, avant de poursuivre sur l’évaluation des vulnérabilités proprement dites, avec un accent marqué sur les questions de sûreté du côté ville des aéroports. Les participants ont pu assister à des exposés de nature technique mais aussi prendre part à des séances de travail en groupes et à des discussions.
Financé par l’UE à hauteur de 7 millions €, le projet CASE vise à améliorer les capacités de lutte contre la menace terroriste contre l’aviation civile. Il a 4 objectifs : 1) renforcer le contrôle de la qualité de la sûreté de l’aviation, 2) améliorer le niveau de conformité aux normes de l’Organisation internationale de l’aviation civile, 3) promouvoir la culture de sûreté et 4) examiner et affiner les dispositifs réglementaires et les procédures de sûreté. (republicoftogo.com)