L’Etat islamiste serait en train de développer des explosifs «ressemblant exactement à des batteries» d’ordinateurs, ce qui explique pourquoi la Grande-Bretagne et les Etats-Unis interdisent depuis le 21 mars 2017 les ordinateurs portables en cabine sur les vols directs en provenance de dix aéroports dans huit pays musulmans.
Selon le quotidien New York Time, des «cyber-opérateurs israéliens de très haut niveau ont pénétré une petite cellule» d’artificiers de l’Etat islamiste en Syrie et ont averti les autorités américaines. «L’information était si précise que les Etats-Unis ont pu comprendre comment fonctionnait la mise à feu», écrit le journal, citant deux responsables américains. Ce nouveau type d’explosif serait dissimulable dans les batteries des ordinateurs portables, et serait plus difficiles à détecter aux contrôles et scanners des aéroports.
La chaîne CBS, pour sa part, affirme que les forces spéciales irakiennes ont découvert également des preuves sur l’existence de ce type d’explosif après avoir reconquis la partie Est de la ville de Mossoul en mai dernier. Ils ont retrouvé à l’université locale des traces de cet explosif et constaté que des tests aurait été réalisés à l’aéroport local par les djihadistes.
L’interdiction en cabine des ordinateurs portables et autres objets électroniques de grande taille était envisagée à un moment également sur les vols en provenance d’Europe, mais les Etats-Unis n’ont pas donné suite. La question de ces équipements électroniques en soute n’est évoquée ni aux Etats-Unis, ni en Grande-Bretagne. (Air Journal, photo : Kristoferb)